Les pancartes et les panneaux de signalisation
- Les panneaux de limitation de vitesse.
- Les panneaux spécifiques à la traction électrique.
- Les sectionnements.
- Les zones à franchissement pantographe baissé.
- La marque de fin de caténaire.
- Le jalon à damier bleu et blanc.
- La signalisation des itinéraires particuliers.
- Le repérage des aiguillages.
- Les bifurcations.
- La signalisation temporaire.
- La signalisation associée aux gares.
- Les signaux de départ.
- Les signaux à main.
- La signalisation des obstacles et points particuliers.
Les panneaux de limitation de vitesse.
Chaque ligne possède une vitesse limite reprise dans le L.M.Tr. (livret de la marche des trains) qui est la vitesse maximale autorisée sur cette ligne. Il est néanmoins nécessaire de limiter la vitesse en certains points particuliers de la ligne (aiguillages, courbes) et sur certaines sections plus longues (successions de courbes, tunnels). L'indication de ces limitations est réalisé par des pancartes ou de tableaux lumineux fixes ou mobiles. Les panneaux fixes sont utilisés lorsque la limitation est valable pour la ligne considérée, et les tableaux et panneaux mobiles le sont lorsque la limitation ne s'adresse qu'aux trains empruntant un itinéraire particulier.
Les panneaux fixes.
Pancarte kilométrique.
La pancarte kilométrique permet de repérer sur une ligne les points de transition de vitesse limite.
T.I.V. fixe à distance.
Ce panneau annonce la vitesse à ne pas dépasser, il est implanté à distance suffisamment loin pour permettre le ralentissement du train avant le passage au point oú la vitesse est limitée (T.I.V. = Tableau Indicateur de Vitesse). Ce T.I.V. est utilisé lorsque la chute de vitesse demandée est inférieure à 40 Km/h (différence entre la vitesse limite de ligne et la vitesse limitée).
Pancarte Z.
Cette pancarte repère lorsque cela est nécessaire le début d'une zone à franchir à vitesse limitée.
Pancarte R.
Cette pancarte marque la fin d'une zone à vitesse limitée, et autorise le mécanicien à reprendre une vitesse normale.
T.I.V. fixe à distance du type ordinaire.
Ce T.I.V est utilisé lorsque la chute de vitesse demandée est supérieure à 40 Km/h (différence entre la vitesse limite de ligne et la vitesse limitée). Il est également équipé pour la répétition en cabine (crocodile).
T.I.V. fixe à distance du type B.Ce T.I.V. est utilisé quand la limitation ne s'applique qu'aux trains autorisés à circuler à plus de 140 Km/h.
T.I.V. fixe à distance du type C.
Ce T.I.V. est utilisé quand la limitation ne s'applique qu'aux autorails et automotrices.
Tableau P.
Le tableau P ne s'adresse qu'aux trains dont la vitesse limite est supérieure à 160 Km/h. Il commande au mécanicien de réduire sa vitesse afin d'être en mesure de franchir à moins de 160 Km/h le T.I.V. à distance préannoncé.
Les panneaux pentagonaux.
Les TIV Pentagonaux sont des Tableaux Indicateurs de Vitesse particuliers qui indiquent la vitesse limite en dizaine de kimomètres par heure; ils peuvent concerner:
les trains de messagerie. les trains de marchandises. éventuellement certaines séries de locomotives.
Les séries de locomotives et les trains concernés sont mentionnées aux Renseignements Techniques.
Lorsque la limitation ne concerne que certaines séries de locomotives, le TIV à distance est accompagné d'une pancarte L noire sur fond blanc.
Ce panneau annonce la vitesse à ne pas dépasser, il est implanté à distance suffisamment loin pour permettre le ralentissement du train avant le passage au point oú la vitesse est limitée. T.I.V. pentagonal à distance.
T.I.V. pentagonal d'exécution de la limitation de vitesse, indiquée en dizaines de km/h.
Cette pancarte marque la fin d'une zone à vitesse limitée par un TIV pentagonal, et autorise le mécanicien à reprendre une vitesse normale. T.I.V. pentagonal: fin de limitation de vitesse.
Les panneaux mobiles.
Lorsque c'est possible on utilise les signaux de ralentissement 30 ou 60. Cependant si la limitation est supérieure à 60 Km/h on utilise la signalisation suivante :
et
T.I.V. à distance mobile.
Ce T.I.V. est implanté à distance de ralentissement du premier aiguillage concerné. Il présente en outre lorsqu'il est fermé deux feux blanc clignotants alternativement si la vitesse limite de la ligne sur laquelle il est implanté est supérieure à 120 Km/h.
T.I.V. de rappel mobile.
Ce T.I.V est groupé avec le carré de protection de l'aiguille et rappelle la vitesse à ne pas dépasser.
Tableau P mobile.
Le tableau P mobile ne s'adresse qu'aux trains dont la vitesse limite est supérieure à 160 Km/h. Il commande au mécanicien de réduire sa vitesse afin d'être en mesure de franchir à moins de 160 Km/h le T.I.V. à distance mobile préannoncé.
Les panneaux spécifiques à la traction électrique.
Sur les lignes électrifiées il est fait usage d'une signalisation particulière pour le franchissement de certaines sections, en raison de l'implantation de diverses installations électriques nécessitant des manoeuvres spéciales pour le franchissement.
On utilise à l'attention des trains à traction électrique des signaux spécifiques, sans aucune signification pour les autres trains qui eux doivent les ignorer.
Pour rappel en France la traction électrique se fait sous deux courants différents :
- En courant continu, 1500 Volts.
- En courant alternatif 25.000 Volts 50 Hz.
Le courant continu à été utilisé lors des premières électrifications, mais présente le grand défaut de nécessiter de nombreuses sous-stations d'alimentation car le transport du courant continu à cette tension est sujet à pertes sur de longues distances. D'autre part la caténaire est plus lourde qu'en alternatif car elle utilise deux fils de contact et un de support.
Le courant alternatif est un courant plus moderne, il ne présente pas les inconvénients du continu, c'est une solution plus économique.
A l'origine chaque réseau avait son type de courant, et lors de la création de la S.N.C.F. on a conservé les installations en continu car tout changer aurai coûté trop cher. Désormais les nouvelles électrifications de ligne, et la construction des lignes nouvelles (T.G.V.) sont toutes réalisées en alternatif.
Les sectionnements.
Pour des raisons d'alimentation électrique on est obligé d'implanter des zones de sectionnement sur les lignes. En effet la même ligne ne peut être alimentée par la même source d'un bout à l'autre, et on peut donc avoir une ligne alimentée par deux centrales électriques différentes. Comme les deux sources de courant ne sont pas forcément en phase (en alternatif) on ne peut donc pas les relier entre elles. On installe donc sur la voie des sectionnements (zones non alimentées) entre les différentes sections d'alimentation. Pour le franchissement de ces zones, il faut que le courant soit coupé dans le train, afin d'éviter la formation d'arcs électriques. Si vous êtes dans un train de voyageur vous le constaterez par l'abaissement du niveau d'éclairage (si celui-ci est en marche), car l'ouverture du disjoncteur provoque le passage d'alimentation sur batterie, et dans ce cas toutes les lampes ne sont pas maintenues allumées.
Les signaux utilisés pour un sectionnement sont les suivants :
Indication à distance du sectionnement.
Marque de début du sectionnement.
Marque de fin du sectionnement.
Induique aux rames réversibles ou automotrices qu'elles ont dégagé la fin de la zone "coupez courant"/"baisser pantographe" et que le disjoncteur peut être refermé.
Les marques de début et de fin sont présentées sous la forme de tableaux lumineux ou de signaux mobiles que l'on peut ouvrir si le sectionnement n'est pas en service. Il existe également une forme du type pancarte fixe qui est utilisée lors de travaux sur les installations caténaire :
Marque de début du sectionnement - signal provisoire.
Marque de fin du sectionnement - signal provisoire.
Le disjoncteur doit être ouvert avant la marque de début de sectionnement, afin de couper l'alimentation en courant depuis la caténaire de toute la rame. La marque de fin du sectionnement commande au mécanicien de refermer le disjoncteur une fois que toute la rame aura franchie cette marque.
Les zones à franchissement pantographe baissé.
Sur les lignes électrifiées il existe des zones intermédiaires entre sections alimentées en courant continu et sections alimentées en courant alternatif. C'est par exemple le cas entre la ligne nouvelle T.G.V-S.E. et la ligne classique S.E. Comme le captage du courant est réalisé par des pantographes adaptés à chaque type de courant, il faut donc franchir ces zones en baissant le pantographe et ensuite relever celui adapté au nouveau type de courant. Même si on utilisait un pantographe multi-courant, il faudrait quand même le baisser pour éviter la formation d'arcs électriques entre les deux types de courant.
On utilise donc les panneaux suivants :
Indication à distance - baisser panto.
Pancarte d'exécution - baisser panto.
Pancarte de fin de parcours - relever panto.
La première pancarte prévient le mécanicien de l'approche de la zone, la seconde lui commande de couper le disjoncteur et de baisser le pantographe avant son franchissement. La dernière pancarte lui commande de relever le pantographe et rétablir le disjoncteur après avoir effectué la sélection du nouveau courant.
La dernière pancarte porte en plus l'indication du type de courant à utiliser 1,5 Kvolts ou 25 Kvolts.
Cette signalisation existe aussi sous forme de panneaux temporaires, utilisés lors de travaux importants sur la caténaire, ou en attendant la mise en place d'une signalisation définitive.
Indication à distance - baisser panto, signalisation temporaire.
Pancarte d'exécution - baisser panto, signalisation temporaire.
Pancarte de fin de parcours - relever panto, signalisation temporaire.
La marque de fin de caténaire.
Cette marque est placée sur la caténaire pour indiquer l'endroit que le pantographe ne doit pas franchir. Au delà de cette marque la caténaire est interrompue, c'est le cas sur certaines voies de garage non électrifiées, ou lors du passage d'une ligne électrifiée à une ligne non-électrifiée.
Le jalon à damier bleu et blanc.
Le jalon à damier bleu et blanc est utilisé dans les triages et sur les voies de service. Il a la même signification que le jalon à damier rouge et blanc à la différence qu'il ne s'adresse qu'aux mouvements électriques. Il commande l'arrêt des circulations en marche à vue ou en manoeuvre.
La signalisation des itinéraires particuliers.
Afin de prévenir le mécanicien que son train est dirigé vers un itinéraire particulier on utilise des pancartes ou des tableaux mobiles.
Les indications des voies de service et de manoeuvre.
1. Indications des voies de service
Selon les besoins, on implante les différentes pancartes et tableaux suivants soit sous la forme fixe, soit sous une forme mobile.
Tableau D.
Le tableau D indique au mécanicien que son train est dirigé vers une voie de dépôt.
Tableau G.
Le tableau G indique au mécanicien que son train est dirigé vers une voie de service et impose la marche en manoeuvre.
Tableau IMP.
Le tableau IMP indique au mécanicien que son train est dirigé vers une voie en impasse.
Pancarte Heurtoir.
Cette pancarte indique au mécanicien que son train est dirigé vers une voie en impasse dont le heurtoir est situé à la distance indiquée.
Tableau SAS.
Le tableau SAS indique au mécanicien que son train est dirigé vers une voie de sas, c'est à dire une portion de voie en général courte située entre deux carrés. Les sas sont par exemple utilisés pour le refoulement des machines isolées dans les gares terminus.
2. Indications des voies de manoeuvre
Afin de faciliter les manoeuvres sur les voies de service, dans le cas de garage par refoulement ou lors du passage à une butte de débranchement, on utilise un signal lumineux de manoeuvre (S.L.M.). Ce signal est constitué par trois feux blancs qui peuvent présenter les ordres suivants :
Tirez - Allumage alterné de deux feux blancs sur une ligne verticale.
Arrêtez - Extinction des feux.
Refoulez - Allumage alterné de deux feux blancs sur une ligne horizontale.
Fin d'utilisation du signal - Allumage des 3 feux pendant 15 secondes.
Lorsqu'un seul signal lumineux n'est pas suffisant (voie en courbe, visibilité réduite), on implante le long de la voie plusieurs S.L.M présentant tous les mêmes indications, afin que le mécanicien puisse recevoir des ordres durant toute la manoeuvre. On place sur chaque S.L.M. une plaque de repérage constituée par un numéro en chiffres romains, le premier signal étant le plus proche et le dernier le plus éloigné du point de manoeuvre. Ce qui donne la disposition suivante sur une voie utilisée en tiroir :
Coté butoir
Coté aiguillages, voies de service.
Lorsque les manoeuvres utilisent une portion de voie sur la ligne normale, ou se rapprochent de celle-ci, on utilise des pancartes pour indiquer au mécanicien la limite qu'il ne doit pas franchir au cours de ces manoeuvres. On peut donc rencontrer les pancartes suivantes :
Pancarte L.M. - Limite des manoeuvres.
Pancarte L.G.R. - Limite de garage par refoulement.
Les itinéraires de contresens.
Sur certaines ligne on trouve des sections équipées spécialement et en permanence pour l'utilisation d'itinéraires de contresens. Cet équipement permet de faire passer les trains sur la voie d'à coté (en contresens) lorsque par exemple un incident se produit sur la première voie (par exemple, un train en panne). Si le trafic n'est pas trop dense en sens inverse on peut continuer dans une certaine mesure à exploiter la ligne sans trop de difficultés. Les I.P.C.S. (Installations Permanentes de ContreSens) autorise donc un secours ligne en cas d'incident. Lorsqu'un train emprunte ce genre d'itinéraire, on le lui signale en affichant les tableaux suivants :
T.E.C.S - Tableau d'entrée de contresens.
Ce tableau groupé avec le carré de protection, marque le début de l'itinéraire de contresens. Il est placé juste avant l'aiguillage qui dirige vers la voie opposée.
T.S.C.S - Tableau de sortie de contresens.
Ce tableau groupé avec le carré de protection, marque la fin de l'itinéraire de contresens. Il est placé juste avant l'aiguillage qui ramène vers la voie normale.
Le repérage des aiguillages.
Lorsque cela est nécessaire on repère la pointe des aiguillages par cette pancarte. C'est le cas lorsque l'aiguillage (ou une série d'aiguillages) est sujet à une limitation de vitesse, ou pour repérer précisément le point de départ d'un itinéraire particulier.
Le chevron pointe en haut est utilisé à la sortie des voies de service, ou en sortie de gare sur certaines lignes à voie unique, pour indiquer au mécanicien que plusieurs voies sont commandées par le même signal (signal commun pour un faisceau de voies). Il commande l'arrêt et pourra être franchit après s'être assuré qu'il n'y a pas d'autre circulation sur les voies convergentes.
Pour un aiguillage, on place au sol dans l'entrevoie situé entre les deux voies convergentes, une marque appelée "limite de garage franc". Cette marque est constituée par une plaque rectangulaire en béton, peinte en blanc. Elle matérialise le point limite oú un train peut s'arrêter sans engager le gabarit de la voie convergente, au delà de cette limite il y a risque de prise en écharpe par un autre train.
Les bifurcations
Panneau Y
Le tableau "Y" indique au mécanicien qu'il va aborder une aiguille en pointe telle que: bifurcation, entrée directe sur voie de service etc...
Panneau BIF
Le panneau "BIF" ou "BIFUR" indique au mécanicien qu'il va aborder une bifurcation en talon.
La signalisation temporaire.
Il est parfois nécessaire d'implanter temporairement des signaux de limitation de vitesse lors de travaux sur la voie.
La signalisation de travaux.
Pour des travaux ponctuels, mais dont l'importance implique un ralentissement de vitesse on utilise une signalisation particulière. Selon l'espace disponible ces panneaux sont montés soit sur des mâts de travaux, soit placés directement au sol. On utilise les panneaux suivants :
Tableau P de chantier.
Lorsque le chantier est implanté sur de lignes dont la vitesse limite est supérieure à 160 Km/h, on place un tableau P de préannonce, commandant au mécanicien de réduire sa vitesse pour pouvoir aborder le T.I.V à distance suivant à moins de 160 Km/h.
T.I.V. à distance de chantier.
Ce panneau commande au mécanicien de ralentir à la vitesse indiquée avant le chantier annoncé.
Repère de proximité de chantier.
Lorsque le T.I.V. à distance oú le panneau P de préannonce sont à visibilité réduite, on emploie ce repère de proximité placé à au moins 100 m de ces panneaux.
Chantier dont la vitesse limite est inférieure ou égale à 40 Km/h.
Lorsque la vitesse limite du chantier est inférieure ou égale à 40 Km/h, on place ce panneau avec le T.I.V à distance. Ce panneau est équipé d'un feu jaune en son centre, pour observation de nuit.
Repère d'approche du chantier.
Lorsqu'un chantier est installé à l'improviste, on place ce repère 200 m avant le premier panneau (T.I.V à distance ou pancarte P). Ce repère est équipé en son centre d'un feu blanc à éclats.
T.I.V d'exécution, de chantier.
Ce T.I.V marque l'entrée de la zone à vitesse réduite.
Panneau de fin de chantier.
Ce panneau marque la fin du chantier et la fin de la limitation de vitesse.
Itinéraire non concerné par le chantier.
Le T.I.V à distance (ou le panneau P) sont implantés à une distance telle, qu'elle permet le ralentissement des trains dans des conditions normales. De ce fait, il est possible qu'entre ces panneaux et le chantier se trouvent des aiguillages menants vers d'autres itinéraires. Pour éviter que les trains empruntants ces itinéraires et donc non concernés par le chantier, continuent de ralentir, on place ce panneau pour indiquer au mécanicien qu'il peut reprendre une vitesse normale.
Signalisation des chantiers.
Parfois lorsque les travaux sont importants (renouvellement total de la voie), on utilise certaines pancartes adressées aux trains de travaux utilisés pour le chantier. Pour délimiter la zone oú ces trains peuvent circuler on implante la pancarte :
Sur une ligne à double voie non équipée d'installations de contresens, lorsque l'on procède à des travaux importants sur une seule voie, on peut utiliser alors la voie non consignée en voie unique temporaire. On dispose alors sur l'itinéraire de contresens de signaux lumineux temporaire (sur mâts légers), et on place les pancartes suivantes :
Voie Unique Temporaire.
Ce repère est installé avec le carré de protection qui protège l'aiguillage dirigeant vers la voie en contresens. Il marque le début du parcours de contresens.
Repère à distance Fin de Voie Unique Temporaire.
Ce repère annonce à distance la fin du parcours de contresens.
Fin de Voie Unique Temporaire.
Ce repère est installé avec le carré de protection qui protège l'aiguillage ramenant vers la voie en contresens. Il marque la fin du parcours de contresens.
La signalisation associée aux gares.
Pour des raisons d'exploitation il est parfois nécessaire d'utiliser une signalisation dans les gares et à leur approche.
Signalisation des gares et arrêts.
Pancarte annonçant une gare dont la visibilité est réduite.
ou
Pancartes annonçant une gare sur une ligne de voie unique.
Pancarte signalant un point d'arrêt.
Le mécanicien doit attendre un ordre verbal de l'agent circulation pour pouvoir la franchir.
Pancarte signalant un point d'arrêt distant.
Cette pancarte est placée avant la précèdente lorsque cela est nécessaire.
La signalisation sur les quais des gares.
On implante sur les quais des gares diverses pancartes selon les besoins. Parfois aussi certaines pancartes sont placées dans l'entrevoie, ou entre les deux files de rails.
Pancarte 8V et 10V. Marque le point d'arrêt des trains composés de 8 ou 10 voitures.
Pancarte TT. Marque le point d'arrêt des trains (Tête de Train).
Pancarte TT EAS. Marque le point d'arrêt pour les trains équipés de l'E.A.S (Equipement à Agent Seul = écrans de télévision embarquées recevant grâce à une antenne les images des caméras de surveillance placées sur les quais).
Pancarte 8V. Marque le point d'arrêt des trains composés de 8 voitures.
Pancarte 4V à 6V. Marque le point d'arrêt des trains composés de 4, 5 ou 6 voitures.
Les signaux de départ.
L'autorisation de départ des trains en ligne est donnée normalement par un agent du transport, soit par un signal sonore embarqué (le "ding-ding"), soit par une lanterne verte, soit encore à l'aide du signal à main vert et blanc :
Guidon à main de départ.
Lanterne de départ.
Cette autorisation de départ peut aussi être donnée par un signal lumineux, la simple ouverture du signal autorisant le départ en ligne. Dans ce cas le signal carré porte une plaque repère mi-blanche, mi-verte :
Plaque mi-blanche, mi-vert.
On trouve également une signalisation similaire sur les signaux de sortie utilisés dans les dépôts, dans ce cas la signalisation est réalisée par un tableau lumineux mi-blanc, mi-vert clignotant.
Tableau lumineux clignotant mi-blanc, mi-vert.
On place également sur certains carrés un plaque "demande de départ", indiquant que le mécanicien doit téléphoner afin d'obtenir l'autorisation de partir, soit une minute avant l'heure de départ prévue, soit s'il constate l'ouverture du carré :
Plaque "Demande de Départ".
Les signaux à main.
Pour certaines manoeuvres on peut utiliser des signaux d'arrêt à main (drapeau, jalon, lanterne) qui commandent au mécanicien de stopper son train avant le point oú ils sont placés. Dans certaines gares, on peut par exemple placer un jalon d'arrêt à damier rouge sur le bord d'un quai avant un passage sur les voies. On laisse ainsi le passage libre pour permettre ainsi à un chariot à bagages de traverser les voies sans encombres, un train ne pourra pas venir se placer sur ce passage. Voici la forme que peuvent avoir les signaux à main :
Drapeau rouge.
Drapeau rouge protégeant une voie de chantier.
Lanterne rouge.
Jalon d'arrêt à damier rouge et blanc.
La signalisation des obstacles et points particuliers.
Afin de prévenir le mécanicien de certains obstacles on utilise des pancartes spécifiques comme par exemple :
Pancarte indiquant la proximité d'un tunnel, ou d'un obstacle proche du gabarit.
Pancarte signalant un tunnel à mauvaise ventilation.
Pancarte commandant au mécanicien de lancer un coup de sifflet.
Pancarte indiquant la proximité d'un passage à niveau (avec son numéro).
Pancarte à distance signalant le prochain passage à niveau.
Repère placé le long de la voie indiquant les limites territoriales d'une gare (coté blanc vers la gare).
Pancarte commandant au mécanicien de changer de canal radio (liaison sol-train).
On trouve également des pancartes indiquant une direction donnée en clair, ou encore le nom de la voie empruntée :
Pancarte au sol indiquant que l'on est sur la voie 1.
Pancarte abrégée EJ pour "Entrée Joncherolles", voie d'entrée vers un dépôt banlieue.
Pancarte indiquant que l'on est sur une ligne en direction de Chantilly.
Toutes les pancartes ne sont pas décrite ici, seule les principales y figurent. Il existe d'autres pancartes spéciales, mais on ne rencontre généralement que sur des voies de service ou sur de itinéraires très particuliers, par exemple :
Pancarte L, indiquant la proximité d'installations de lavage.
Pancarte K, indiquant une voie équipée d'un système de caténaire amovible.
Parfois, lorsqu'il n'existe pas de pancarte adaptée, on crée une pancarte avec une indication précise, écrite en clair, par exemple :
Pancarte tirez au pied du signal - Le mécanicien doit avancer son train jusqu'au signal.
Pancarte lavage à 200 m, indique que cette voie mène vers des installations de lavage.
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1996 DAVROUX Thierry
1997-2005 GEILLON Xavier